Ce week-end à Liévin, les meilleurs crossmen français vont aller au charbon sur le terril réaffecté du Val de Souchez ! Cinq ans après l’organisation ici-même de premiers Championnats de France de cyclo-cross, le site recevra à nouveau le gratin du cyclisme national pour la remise des différents titres. Le circuit est sélectif, dessiné au cœur du pays minier. Il se veut technique et surtout physique, puisque le tracé s’en va chercher les pentes d’un vieux terril. D’une longueur de 2606 mètres, le parcours se compose en grande partie de prairie (1766 mètres). Des passages de route goudronnée (634 mètres) et des chemins de gravillons (206 mètres) permettent la transition entre les différentes zones herbeuses. Chacun des tours développe une dénivellation de 70 mètres, quelques virages serrés nécessitant de bonnes relances sur les 2,6 kilomètres.
En piste ! Après le départ sur la route longeant le site du Val de Souchez, les concurrents s’engageront dans les sous-bois via une petite descente. S’ensuivra presque aussitôt une longue montée en plusieurs paliers le long des arbres pour aller chercher le plateau le plus haut, le circuit étant composé de la sorte, en plusieurs paliers successifs, offrant une parfaite visibilité des courses aux spectateurs, quel que soit leur emplacement sur le tracé. Il faudra donc rallier le plus haut point du tracé via plusieurs buttes pour atteindre le plateau de gazon dominant le site. Les coureurs quitteront les hauteurs du circuit via une descente courte mais abrupte en bas de laquelle il leur faudra virer à droite dans un virage en épingle à cheveux pour se présenter au pied d’une nouvelle butte particulièrement raide qui nécessitera beaucoup de force.
Après un premier passage devant le poste matériel, les crossmen s’élanceront à l’assaut d’une nouvelle ascension de 120 mètres, tout en chemin cette fois. La seconde partie du circuit se voudra bien moins sélective mais davantage technique puisque les descentes qui ramèneront progressivement les coureurs vers le bas-plateau et la zone d’arrivée sont dessinées entre les arbres. A noter que les derniers hectomètres seront parcourus sur le plat à travers la prairie et quelques chemins. Cette dernière portion alternera passages herbeux et passages goudronnés sur le plat. Les coureurs quitteront le site par une petite butte avant d’en finir sur l’asphalte pour une dernière ligne droite longue de 190 mètres. Un circuit difficile qui avait permis à Francis Mourey d’obtenir son tout premier titre de champion de France devant John Gadret et Arnaud Labbe en 2005.