Axel Laurance ne se fixe pas de limite

Axel Laurance s’impose à La Mézière | © Coline Briquet

Tu es l’un des hommes en forme en cette fin de saison de cyclo-cross, en témoigne ta victoire dimanche sur le cyclo-cross de La Mézière. Comment te sens-tu à quelques jours du championnat de France ? 

La forme monte depuis quelques semaines, je suis plus frais que tout le monde et je vais maintenir ce niveau de forme jusqu’au championnat de France. 

Suite à ton absence des sous-bois l’hiver dernier, tu ne fais que grappiller des places pour la grille de départ. Tu devrais partir deuxième ou troisième ligne à Besançon. Habitué des gros départs, cela te convient ?  

En effet je n’ai pas fait le début de la saison et je me suis retrouvé loin sur les Coupes de France. J’ai réussi à rentrer dans le top 10 à Flamanville en partant en septième ligne. Les départs ne sont pas un problème, je suis habitué à faire de « gros start ». Je vais partir en seconde ligne dimanche, cela va me permettre d’être de suite à l’avant et de ne pas laisser filer la tête de course.

Comment trouves-tu le parcours de Besançon ?

C’est un circuit très physique qui peut être complètement différent selon les conditions météo. J’ai souvent eu du mal sur ce parcours mais je n’étais pas forcément en forme. Dimanche ce sera autre chose.  

Quelles seront tes ambitions au départ ce week-end ? 

Je vais venir pour gagner à la vue de ma condition. Je serai tout de même content si j’accroche un top 5 ou un podium mais j’ai vraiment le maillot dans un coin de ma tête.

Combien de fois par semaine sors-tu ton vélo de cyclo-cross ? Et pour quel type de séance ? 

Je sors très peu le vélo de cyclo-cross dans la semaine, uniquement le samedi pour la reconnaissance. Occasionnellement, si je fais une sortie de cyclo-cross c’est pour des intensités avec du 30/30.

Axel Laurance prêt pour les Frances | © Olivia Nieto

Que penses-tu de la domination de Mathieu Van der Poel cette saison ?  

Je suis très admiratif avec Van der Poel le vélo parait simple mais je pense qu’il y a un gros travail pour arriver à ce niveau-là.  

De manière générale, quelles seront les grandes lignes de ta saison sur route ?  

Je ne sais pas trop mais j’aimerais faire Paris-Roubaix puis obtenir de bonnes performances sur les courses UCI, les Coupes de France et bien sûr les championnats.

En ce début d’année 2019, as-tu pris de bonnes résolutions ? 

(sourire) Non j’en ai même pas cherché à vrai dire.

Par Maëlle Grossetête