Tu termines 11ème du classement général de la Coupe de France élites, quel bilan tires tu de ta saison pour le moment ?
Pour l’instant ma saison n’est vraiment pas celle que j’espérais. Je ne m’entraîne pas pour des résultats tels qu’ils le sont. Maintenant, il reste encore un bon mois dans les sous-bois, avec plusieurs courses où je vais donner le meilleur de moi-même. Je me suis préparé pour être prêt le 14 janvier.
Comment te sens-tu physiquement et mentalement à moins de 2 semaines du championnat de France ?
Les fêtes m’ont fait beaucoup de bien. En effet, j’avais une petite baisse de moral et là je suis remotivé à fond, prêt à en découdre. Le physique va de mieux en mieux et les parcours à l’ancienne que j’apprécie beaucoup, vont s’enchaîner.
Tu termines 14ème sur la finale de la Coupe de France à Flamanville sur une course espoirs – élites mélangée. Qu’as-tu pensé de ce format ? Comment s’est déroulée ta course ?
Le format espoirs élites était sympa, on sait que les bons espoirs sont devants, cela fait du niveau supplémentaire. Pour ma part je suis parti comme à mon habitude, c’est-à-dire doucement, je ne suis vraiment pas quelqu’un qui part vite, je suis long à l’allumage ! Ce résultat me satisfait assez après une bonne semaine de travail à l’entraînement. J’ai commis 2/3 erreurs qui me coûtent trois places dans le dernier tour, c’est dommage. Mais je suis confiant pour la suite.
Quels vélos utilises-tu cette saison ? A disques ? Si oui, quand penses-tu ?
J’utilise la marque de vélo S1NEO avec le modèle Versus Cx02 en configuration disques, monté sur des roues de Besançon Services Cycles et des boyaux Challenge. C’est vraiment un confort si je compare à des freins classiques. Je pense que j’apprécierai encore plus ce freinage quand les conditions vont être encore plus difficiles avec la neige et le froid. Nous pouvons freiner plus fort et plus tard, alors c’est tout bénéfique. Sans oublier qu’il y a aussi moins de bourrage dans les freins. Mais surtout, nous savons que même sous la pluie, nous pourrons freiner correctement.
Comment gères-tu la période des fêtes actuelle ?
Contrairement aux autres saisons j’ai profité des fêtes. Je les ai passées avec mon mécano Nicolas Guillot, j’ai mangé de tout mais sans faire d’excès. C’est mieux que d’être frustré, en tout cas, pour le moral.
Quel sera ton programme d’ici le championnat de France ?
J’enchaîne le 01 janvier à Pétange au Luxembourg puis le 06 janvier à Troyes, pour finaliser ma préparation avant Quelneuc.
Comment trouves tu le circuit breton ? Il te convient ? Quelles seront tes ambitions là-bas ?
J’adore ce parcours, ça me rappelle les circuits de ma région de Haute-Marne. Il est dur, tracé à l’ancienne, comme on dit. C’est un parcours qui me réussit puisque j’ai terminé 4ème chez les cadets. J’espère que ce sera une journée dantesque avec des conditions difficiles. Les ambitions je les garderai pour moi, cela m’a déjà porté préjudice d’annoncer pour au final en être loin. Ce qui est sûr c’est que je ne m’entraîne pas pour finir 15ème.
Comment ton entourage t’aide dans ta pratique du cyclo-cross ?
Durant la saison, je suis quasiment h24 avec mon mécano Nicolas Guillot, qui est aussi un ami et confident. Il gère toute la mécanique, les massages, les trajets, la logistique en général. Vivant seul, je m’occupe de me faire à manger, les lessives et tout ce qu’il y a à faire dans une maison. Avec mon travail qui me prend 40 heures par semaine, je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Mon papa est aussi là si j’ai besoin.
Une semaine type avec les entraînements et le travail, ça ressemble à quoi ?
J’alterne une semaine sur deux avec des horaires différentes : soit je fais 5h/13h ou alors 13h/21h. Je peux alors rouler soit le matin ou l’après-midi. Ce n’est pas toujours facile d’aller s’entraîner après le boulot quand je me suis levé à 5 heures du matin, mais quand la passion est là, on y va ! Au final, je fais entre 10 et 15 heures de vélo par semaine. Je remercie d’ailleurs mon entraîneur Sébastien Chavanel qui gère mon planning.
Si tu veux rajouter des choses ou faire des remerciements, n’hésites pas.
Je remercie mon club le SCO Dijon Team Matériel Vélo pour leur confiance, mon coach Sébastien Chavanel, mon mécano Nicolas Guillot, mon papa et mes partenaires. A savoir S1Néo, Challenge, MatérielVélo.com, Besançon Service Cycles et Defeet. Sans tout ce petit monde, rien ne serait possible. Je tiens également à remercier ceux qui me suivent et m’encouragent tous les week-ends.
Par Maëlle Grossetête