Podium juniors dames | © Audrey Waltispergere
Le week-end dernier tu t’imposes à Besançon et devient la nouvelle championne de France juniors de cyclo-cross. Que signifie ce titre pour toi ?
C’est magique, c’est la récompense de tout le travail effectué depuis un bon moment avec Guillaume.
Peux-tu nous raconter ta course, longtemps indécise ?
Tout d’abord j’ai pris le meilleur départ avant de dérailler dans le dévers en descente. Léa et Lauriane me doublent et prennent quelques mètres d’avance. Le tour suivant, j’ai fait le choix de ne pas changer de vélo avant les escaliers, alors que les filles l’ont fait, ce qui m’a permis de rentrer sur elles. Ensuite, après les marches je passe devant Lauriane puis dans un dévers je prends la tête en doublant Léa. J’ai accéléré le rythme sur la portion de route et pris quelques mètres d’avance. J’ai fini en assurant mes trajectoires pour conserver cet écart jusqu’à l’arrivée.
Le circuit boueux de Besançon te plaisait ? As-tu une préférence pour les parcours secs ? gras ? glissants?
Je préfère davantage les circuits secs et plus roulants mais avec de la confiance je me sentais bien sur le parcours de Besançon.
Amandine Fouquenet à La Mézière | © Patrice Fouque
Comment s’est déroulé le stage avec l’Equipe de France cette semaine ? Qu’avez-vous travaillé ?
Le stage s’est bien passé, nous avons travaillé plusieurs choses mais notamment la course à pied avec le vélo sur le dos.
Comment te sens-tu à la veille de la Coupe du Monde de Pontchâteau ?
Je me sens bien malgré la bonne semaine d’entraînement. J’espère que ce sera le cas demain.
Ensuite il te restera deux semaines avant les championnats du monde à Bogense, au Danemark. Tu prendras le départ d’une course uniquement entre juniors et espoirs. Qu’est-ce que cela peut changer ? As-tu un objectif dans un coin de ta tête ou ce n’est que du bonus ?
Je pense que cela peut changer, on se retrouve avec moins de filles. Il y a toujours la différence entre juniors et espoirs mais c’est comme ça. L’objectif sera de rentrer dans le top 20, voir me rapprocher du top 15.
US Vern 2019 | © Yohan Chevillard
Pour ta deuxième saison avec les élites sur la route, quelles seront les grandes lignes à suivre ?
Je ne sais pas encore comment sera faite la saison sur route. Pour le moment je me concentre sur la fin du cyclo-cross. L’objectif est également de pouvoir courir à l’international et performer sur les manches de la Coupe de France.
Pourquoi as-tu décidé de rejoindre l’US Vern ? Quel est le projet qui t’a séduit ?
Les filles m’ont proposé de venir dans l’équipe et leur projet m’a plu. On a pu courir à différentes reprises contre elles l’an dernier, et leur attitude en course me plaisait beaucoup. C’est également une équipe très soudée, c’est ce qu’il faut pour progresser. J’ai hâte de commencer la saison avec elles.
Par Maëlle Grossetête