Pour la première édition de cette nouvelle cyclosportive à Cannes, 2 parcours étaient proposés : l’un de 110 km et l’autre de 60 km, mais il ne donnait pas lieu à un classement. Alors comme la majorité des 300 participants, on a opté pour le grand parcours et ses 2000 m de dénivelé.
Départ pour les maillots verts depuis le bord de la Méditerranée à Cannes-la-Bocca
Après avoir enfilé comme tous les participants, le superbe maillot vert commun à toutes les épreuves du label GFNY (GranFondo New York), on a rejoint le départ, donné au bord de la plage de Cannes-La-Bocca ! Pas de champions et coureurs pros locaux au rendez-vous, mais les fondateurs des GFNY, Lidia son mari Uli Fluhme, étaient venus de New York, pour participer à l’épreuve. Cédric Haas, l’organisateur des 6 manches Françaises (Cannes, Villard-de-Lans, Vaujany (2), Lourdes et Thann-Grand Ballon) donnait le départ à 8 h précise et très vite, on quitte la mer Méditerranée pour partir à l’ascension du premier col de l’épreuve, le mythique col du Tanneron.
L’ascension du Tanneron fait exploser le peloton en petits groupes homogènes
Comme toujours, ça « frotte » pour se replacer en tête avant le pied du col. Une attitude toujours surprenante lorsque l’on sait qu’un col à escalader dès le 10e km suffit à faire exploser le peloton en petits groupes… De fait, une première chute se produit à la sortie de la ville, car le cycliste n’avait pas vu un îlot de séparation. Avec ses 8 km d’ascension pour grimper à 355 m d’altitude, le massif du Tanneron a d’entrée de jeu, permis d’établir une hiérarchie qui ne sera guère bousculée. Un groupe d’une vingtaine de concurrents a basculé en tête au sommet pour descendre vers le barrage du lac de St-Cassien.
Les petits cols de l’arrière-pays Azuréen suffisent à cette période de l’année
Les groupes n’ont pas le temps de se reformer que surgit le « raidar » de Montauroux avec son passage à 16 %. Ceux qui n’ont pas anticipé le changement se retrouvent « arrêtés » au pied de la montée et un cycliste de mon groupe doit même mettre pied à terre et laisser filer notre groupe… En tête de course, le jeune Belge Olivier Godfroid en profitait pour attaquer et allait faire cavalier seul jusqu’à l’arrivée !
Le lac de Saint-Cassien offre enfin du plat aux participants
Un Col d’Avaye, prélude aux cols estivaux
De notre côté, notre groupe d’une douzaine d’éléments vole en éclats dans la difficile ascension du col d’Avaye (751 m) avec près de 14 km d’ascension sur une route étroite et escarpée de toute beauté. Après la descente vers Seillans, le profil offrait un peu de répit et avec le vent de face pour rallier le lac de saint-Cassien, des petits groupes se sont reformés ! Répit de courte durée, car les deux bosses des Adrets permettaient de finaliser les classements et d’arriver en petit comité le long du golf de la Napoule.
Le col d’Avaye était le gros « morceau » de cette GNFY
Au final, c’est Julien Plume, un Cannois licencié à Mandelieu, également Triathlète (4e de l’Ironman de Nice 2021), qui franchissait la ligne en 2e position à plus de 2 mn du vainqueur, tandis que chez les femmes, la jeune grimpeuse Italienne Anna-Lisa Prato s’est imposée devant la sociétaire du Team Pro Saint-Michel Auber 93, Barbara Fonseca. Lors de la remise des prix, chaque lauréat(e) de sa catégorie se voyait offrir un maillot distinctif. Les 10 % de chaque catégorie pouvaient se qualifier pour la finale GFNY disputé à New-York à la mi-mai.
Un label qui prend exemple sur les épreuves Ironman qui permettent de se qualifier pour le mythique Triathlon d’Hawaï. Voilà une bonne occasion de chercher sa qualification sur les prochaines épreuves du calendrier ou de revenir à Cannes en 2023 !
Anouk Forafo de Cannes-Sport : « Cette première édition est une découverte qui nous permet de connaitre l’organisateur, son expérience et nous sommes vraiment ravis ! C’est assurément professionnel; nous avons testé le parcours moyen qui est très bien balisé avec de nombreux signaleurs, nous nous sommes toujours sentis en sécurité. L’arrivée en bord de mer met en valeur Cannes et l’on compte bien réitérer l’an prochain. Nous réfléchissons aux meilleures dates et espérons encore plus de participants ».
Notre avis :
Les + :
- Ville de départ prestigieuse
- Ambiance internationale
- Remise de prix sur toutes les catégories d’âge (de 5 en 5 ans)
- Maillot de qualité
- Prestations VIP (Reconnaissance, soirées, etc.)
Les – :
- Pas de parcours chronométrés sur le 60 km
- Coût d’inscription
Texte : Frédéric Millet – photos : Frédéric Millet, Organisateur, Velo101