Quel bilan tires-tu sur ton début de saison ?
J’ai repris plus tard que les autres, début avril et j’ai tout de suite été dans le jeu dès les premières courses alors je suis satisfait de mon début de saison. J’ai eu un petit coup de moins bien sur la fin du Tour de Bretagne, que je n’ai pas terminé, puis j’ai attrapé la grippe et ça a duré une semaine.
Tu t’es illustré sur le Tour de Bretagne en passant tout prêt de deux victoires d’étapes en faisant cavalier seul, cela était prémédité ?
Mais je n’ai pas gagné (sourire) ! Sur la première étape c’était vraiment à l’instinct. Il y a eu plusieurs attaques successives puis j’ai contré sur un temps mort, j’ai foncé. J’y ai vraiment cru mais ça ne s’est pas fait. Le lendemain la veille m’avait donné des idées, j’ai tenté avec mon coéquipier Johan Lebon mais ça n’a pas marché, le peloton n’était vraiment pas loin.
Tu es parti aux Etats-Unis préparer la saison au chaud, que retiens-tu de ce séjour ? Pourquoi ce choix ?
En effet j’ai passé deux mois en Californie. J’ai rencontré des personnes là-bas, je vivais avec eux, c’était une belle opportunité, un vrai plus. Il faisait grand soleil tous les jours, et entre 15 et 25 degrés. Le climat est plus sûr qu’en Espagne ou dans le sud de la France parfois.
Quel sera ton programme pour les courses à venir ?
Je suis actuellement sur les 4 jours de Dunkerque puis viendra le Tour de Belgique. Ensuite ce sera soit le Dauphiné Libéré ou les Boucles de la Mayenne, ça dépend de la condition physique.
Et tes ambitions ?
Le championnat de France de contre-la-montre sera un gros événement que j’ai coché. Au Tour de Belgique il y aura un chrono, j’espère faire un bon petit résultat mais si ce n’est pas le cas, je ne serai pas inquiet. J’effectuerai une grosse préparation pour le France. Plus généralement, cette année le but est de prendre de la caisse, de rouler pour les leaders, en vue des saisons à venir.
Comment est la vie au sein du Vital Concept Cycling Club ?
C’est une bonne équipe, tout le monde s’entend bien, il n’y a pas de clan, pas de chef de meute, on peut tous s’exprimer. Il y a une hiérarchie naturelle et le staff est bien inclus dans la vie collective. C’est rare qu’il y ait qu’un seul groupe, un vrai club !
Vas-tu faire de la piste dans les mois à venir ?
Ça fait 9 mois que je n’en ai pas fait et je vais reprendre la semaine prochaine sur un stage qui me servira de remise en route pour retrouver le coup de pédales. C’est en accord avec mon équipe, Steven Henry l’entraîneur national et bien sûr ma volonté. Le premier objectif sera le Championnat d’Europe en août, qui servira de première qualification olympique. Cette année je suis vraiment concentré sur la route et je ne veux pas empiéter ma saison avec la piste, j’en ferai un petit peu car c’est quand même bien différent. Je reprendrai vraiment cet hiver et je serai normalement sur les deux premières manches de Coupes du Monde, avec une grosse équipe afin de marquer de gros points en vue des Jeux.
Par Maëlle Grossetête