Christophe, la grande nouvelle c’est que cofidis annonce l’ambition du WorldTour l’année prochaine. C’est quoi le sentiment en tant que coureur ?
C’est valorisant pour l’équipe et les coureurs. On aura un choix dans le calendrier encore plus important et de très belles courses en plus dans le programme donc c’est une superbe chose et j’espère que ça va se concrétiser.
A titre personnel, la nouvelle de la participation de Cofidis au Tour de France 2019 est également tombée. C’est un petit stress pendant l’hiver de ne pas savoir quel va être le programme de juillet ?
C’est un stress, forcément on y pense. Maintenant on a montré qu’on a notre place sur le Tour de France et c’est une bonne chose qu’on y soit. On va continuer de prouver que notre place est méritée et ce sera très important d’aller chercher une victoire d’étape pour concrétiser tout ça.
Vous êtes passé près en 2018, ça fait longtemps que Cofidis n’a pas gagné sur le Tour donc l’ambition c’est forcément une victoire ?
Oui, c’est ça. L’objectif de l’équipe chaque année est de gagner une étape. L’année dernière j’y suis passé tout prés, j’aurais préféré que ça se concrétise mais bon, ça montre que je peux le faire, je m’en rapproche au fur et à mesure des années. On va faire le maximum, il faut de la réussite, une bonne condition, on va tout faire pour que tout se passe bien.
Christophe Laporte| © Vélo 101
Avec l’expérience que vous avez, vous avez changé des éléments de votre programme d’intersaison comparativement aux années précédentes ?
Non. J’essaie de rester toujours sur le même plan, sur le même schéma avec mon entraîneur. On rajoute un peu de foncier pour les classiques, après on essaie de varier un peu pour de ne pas rentrer dans une routine pour pouvoir rentrer dans d’autres expériences et d’autres courses.
Vous avez l’air affûté, le début de saison va être primordial ?
Oui, pour un coureur de classiques le début de saison est toujours primordial. J’aime bien cette période et les courses qui y sont proposées donc je me suis bien préparé cet hiver et j’espère pouvoir concrétiser rapidement en gagnant une course. Il faudra de la réussite et j’espère qu’elle sera avec moi cette année.
Christophe laporte | © Team Cofidis
Quel est le programme de ce début de saison ?
Je commence avec l’étoile de Bessèges, la clasica de Almeria puis la Volta ao Algarve.
L’objectif à Bessèges sera de faire au moins aussi bien que l’année dernière ?
Oui, c’est ça l’objectif !
Ça veut dire que pour l’équipe, entre le Gp de la Marseillaise et l’étoile de Bessèges le facteur déclenchant c’est de prendre une victoire dès le départ ?
Oui, bien sûr, l’idée va être de gagner le plus vite possible donc on va essayer de faire ça.
C’est la deuxième année du travail de Cédric Vasseur au sein de l’équipe. Vous sentez une progression entre 2017-2018 et 2018-2019 ?
Oui, on l’a vu dans les résultats et sur les coureurs qui ont gagné des courses. L’équipe a changé sa méthode de travail, sa méthode de course et sa façon de courir. Ça a payé en début de saison 2018 et je pense que ça va continuer en ce sens en 2019.
Quel est votre train idéal pour un sprint ?
C’est un train où j’ai un coureur avec moi jusqu’à 200 mètres de la ligne. Ça pourrait être Geoffrey Soupe ou Bert Van Lerberghe, il n’y a rien de défini. Ça dépend des courses, de tout. J’ai eu des bonnes expériences avec les deux l’an dernier, il y a aussi des nouveaux coureurs qui sont arrivés donc on va voir pour faire au mieux selon la forme du coureur sur le moment.
Vous avez déjà travaillé le train à l’entraînement ?
Oui, maintenant à l’entraînement c’est différent. C’est toujours facile, tout se passe bien, il n’y a pas de concurrents et pas de difficulté donc c’est en course que ça se joue vraiment et que ça se gagne.