Anthony, quel est ton bilan de la saison 2018 ?
C’était une saison de transition pour Cofidis avec un changement de manager, pas mal de changements au niveau du staff et de l’effectif. Il y a eu beaucoup de recadrage et on a eu des nouvelles directives et tout ça s’est avéré positif à partir du mois de mai où il y a eu une dizaine de victoires quasiment coup sur coup. On a eu une bonne fin de saison, c’était impressionnant à la Vuelta notamment.
Il y a eu Cédric Vasseur qui est arrivé, qu’est-ce qui a vraiment changé au sein de l’équipe ?
Il y a eu une prise de conscience de tout le monde, chacun à compris qu’il avait un rôle à jouer. Cédric Vasseur a fait confiance au staff et ils avaient des directives plus précises que ce qu’ils avaient avant mais aussi plus de liberté pour prendre des initiatives et c’est ça qui a fait la différence. Ça a impacté le rôle des coureurs sur les courses, on avait des rôles plus précis, un leader désigné, des coureurs protégés, des coureurs qui étaient des équipiers et c’est tout ça qui a fait la différence.
Anthony Perez lors de Liège-Bastogne-Liège | © Team Cofidis
D’un point de vue de personnel, tu te sens bien dans ton rôle, tu es satisfait de ta saison ?
Oui, c’est pas mal. Il y a quelquefois où j’ai ma chance et d’autres fois où je suis équipier et j’ai plus de tranquillité d’esprit, c’est-à-dire qu’on me dit quoi faire et je fais mon boulot.
En 2019, quelles sont les courses que tu cibles ?
Je cible vraiment Liège-Bastogne-Liège et le Tour de France. Ce sont mes deux objectifs de la saison.
Quel va être ton programme de début de saison ?
Marseillaise, Tour de la Provence et Tour du Haut Var.