Après une édition 2021 remportée à la photo finish par Wout van Aert, c’est le Polonais de 31 ans Michal Kwiatkowski (Ineos-Grenadiers) qui s’est imposé à la photo finish après que l’on ait annoncé le Français Benoît Cosnefroy (Ag2r-Citroën) vainqueur pendant quelque minutes. Il s’agit de la seconde victoire du Polonais sur l’Amstel Gold Race après sa victoire en 2015.
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Mathieu Van Der Poel (Alpecin-Fenix) qui était donné largement favori termine quant à lui au pied du podium prenant la quatrième place derrière Tiesj Benoot (Jumbo-Visma).
Mathieu Van Der Poel pour Eurosport : « C’était une course difficile. On a essayé de faire le maximum dans les parties raides. Je savais que le groupe allait être dangereux avec les deux Ineos. Je n’avais pas les jambes pour aller chercher tout le monde. Je n’ai pas de regrets. »
Un sprint final qui se joue à la photo finish
La course a commencé à bouger dans le Keutenberg où les leaders ont commencé à reprendre le groupe des échappés. A 22km de la ligne, Kwiatkowski a lancé les hostilités et a réussi à sortir, du groupe de 11 coureurs qui se détachait. Benoit Cosnefroy s’est accroché à la roue de Kwiatkoswki avant de lancer le sprint final à 200m de l’arrivée et pensait avoir franchi la ligne en première position, devenant ainsi le second Français à remporter l’Amstel Gold Race après Bernard Hinault en 1981.
Tout cela était sans compter sur la cruauté de la photo finish qui donnera finalement Kwiatkowski vainqueur pour quelques centimètres. Un ascenseur émotionnel que l’on imagine plutôt violent pour le Français et sa formation AG2R Citroën qui, on l’espère, se consoleront tout de même avec ce joli podium.
Benoît Cosnefroy : « La dynamique est lancée »
« C’est un beau podium même si j’aurais préféré gagner. Kwiatkowski était plus rapide que moi au sprint. Cela s’est joué à peu. On peut être fier collectivement de ce podium. Je me sentais bien et l’objectif était d’être devant. J’ai senti pendant la course que je faisais partie des plus forts. Dans le final, je fais une bonne partie du travail. Il reste trois Ardennaises et la dynamique est lancée. »
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