Marc, quel est le bilan de ce Tour de France 2017 pour la Lotto-Soudal ?
C’est dommage de ne pas avoir gagné d’étape. C’était l’objectif numéro un, et cela n’a pas fonctionné avec André Greipel dans les sprints. Sur les Champs-Elysées, il fait pour moi son meilleur sprint mais trop tard. D’un autre côté nous avons beaucoup misé sur les attaquants, les baroudeurs, et cela a été un Tour de France compliqué car peu d’échappées sont allées au bout.
Selon vous, qu’a-t-il manqué à André Greipel cette année ?
Il a été malade avant le Tour et il a perdu quatre kilos. Donc il est arrivé moins en forme que les autres années et au début nous avons bien vu qu’il n’avait pas la même confiance en lui que d’habitude. Mais sur cette dernière étape il a apporté la preuve qu’il était toujours là.
Qui sera le leader de votre formation sur la Vuelta ?
Nous aurons Jens Debusschere comme sprinteur, et avec lui des hommes qui seront, je l’espère, assez solides pour aller dans les échappées.
Le Tour était retransmis en intégralité pour la première fois, est-ce que cela a changé quelque chose tactiquement ?
Pas trop non. Je pensais que ça allait modifier certaines stratégies mais finalement pas trop.
On parle de plus en plus d’un salary cap pour les équipes professionnelles, pensez-vous que cela soit une bonne idée ?
C’est peut-être une bonne idée mais à mettre en place cela va prendre beaucoup de temps, sûrement deux ou trois ans. Là, nous avons vu que l’équipe Sky était vraiment au-dessus des autres.