John, tu es le régional de l’étape. C’est une motivation supplémentaire de sentir ses proches près de soi?
C’est vrai que j’ai le bonheur de partir de chez moi, d’Epernay. Je passe aussi dans le village de ma grand-mère et de mes parents, ça va être un moment inoubliable. Je ne me vois pas attaquer, je préfère garder des cartouches pour les étapes de montagne. Le village est dans la zone du départ fictif, j’espère que j’aurais le droit de m’arrêter. Je marche à l’affectif. J’aime bien avoir ma famille près de moi, ça me rend plus confiant.
Comment est-ce que tu as récupéré du Giro?
J’ai bien récupéré globalement. Sur les championnats de France, j’ai fait ce que j’ai pu. Pour moi ce n’est pas un échec, même si je n’étais pas devant. Sur le Tour, j’attends surtout la montagne pour en savoir plus.
Nourris-tu des ambitions pour le maillot à pois?
Bien sûr j’y pense, mais j’aimerais surtout remporter une étape et me faire plaisir comme j’ai fait au Giro. Je n’ai pas coché d’étape pour le moment. Mais j’ai à coeur de briller. J’attends avec impatience les Pyrénées.
Propos recueillis le 1er juillet, à Rotterdam.