Certains entreront directement dans la légende, d’autres demeureront au rang des anecdotes. Certains se ponctuent par un point final, d’autres restent en points de suspension. Mais tous ces épisodes ont fait l’actualité de l’année. En guise de conclusion à cette saison 2011, nous avons sélectionné un best of des informations diffusées sur Vélo 101, que nous vous proposons de redécouvrir en 101 brèves chaque jour jusqu’au 31 décembre.
13. Un compromis sur les oreillettes
La grogne sur les oreillettes ne s’arrête pas avec les mouvements de protestation organisés en début d’année. L’ouverture de la saison belge au Circuit Het Nieuwsblad et à Kuurne-Bruxelles-Kuurne est prélude à la menace d’une nouvelle contestation. L’UCI prévient : si les oreillettes sont de sortie, il n’y aura pas de course. Alors, par respect pour les organisateurs, les coureurs renoncent à jouer les preneurs d’otage. Mais ces menaces sont réitérées un mois plus tard et le président de l’UCI Pat McQuaid sort de ses gonds : « les ultimatums ne mèneront nulle part et ne feront qu’envenimer les choses », écrit-il dans une lettre ouverte. Puis il accepte de jouer les conciliateurs. Toute l’année, il recevra diverses délégations pour finalement accorder un sursis d’un an aux oreillettes. Elles qui devaient disparaître seront préservées sur le WorldTour.
14. Comme si de rien n’était
Au fond, la suspension préventive prononcée à l’encontre d’Alberto Contador (Saxo Bank-SunGard) après le Tour de France 2010 ne nuit guère à la préparation de l’Espagnol en vue de la saison 2011. D’abord parce qu’il n’a plus pour habitude de courir après le Tour de France. Ensuite parce que sa rentrée traditionnelle au Tour d’Algarve lui est permise par la levée de sa suspension vingt-quatre heures avant le départ de la course portugaise. Quand il reprend la compétition ce mercredi 16 février, c’est comme si rien ne s’était passé pour Alberto Contador. Les soupçons de dopage n’auront donc en rien altéré le programme sportif du coureur, mais ils lui auront néanmoins coûté de l’énergie. Un tantinet moins fort que d’ordinaire, il ne gagne pas le Tour d’Algarve, cette fois, comme il l’avait fait les deux années précédentes, mais se classe 4ème.
15. Cadel Evans en patron à Tirreno-Adriatico
Voilà trois ans que Cadel Evans (BMC Racing Team) n’a plus gagné une course par étapes lorsqu’il inscrit à son palmarès Tirreno-Adriatico à la mi-mars. Du fait d’un parcours relevé, les meilleurs mondiaux sont nombreux à privilégier une participation à la course des deux mers. Cadel Evans est là, discret comme à l’accoutumée. Et tandis que les meilleurs puncheurs s’entredéchirent dans les arrivées en côte, il se tisse jour après jour un maillot bleu de leader au classement général. La régularité de l’Australien prime, et il s’en va même conforter à Macerata son statut de numéro un en s’adjugeant une étape au sprint devant des adversaires dignes de ceux des Grands Tours. Ne lui reste qu’à assurer dans le contre-la-montre final, ce qu’il fait superbement pour s’adjuger Tirreno-Adriatico devant Gesink, Scarponi, Basso et Nibali !