C’est une proposition maintes fois soutenue par les parties prenantes du cyclisme, et dont les éléments ont résonné d’autant plus fort cette saison : réduire le nombre de coureurs par équipe au départ des courses, et donc la consistance du peloton, ceci afin d’améliorer les conditions de sécurité des concurrents et d’offrir des courses plus débridées.
Défendue depuis de nombreux mois par l’Association Internationale des Organisateurs de Courses Cyclistes (AIOCC), la mesure a été adoptée en marge de l’assemblée générale de l’AIOCC par les trois organisateurs les plus influents du calendrier : Amaury Sport Organisation, Rizzoli-Corriere della Sera et Flanders Classics. Hier, les trois groupes ont décidé de réduire le nombre de coureurs par équipe au départ de leurs courses à compter de la saison 2017.
Il passera de neuf à huit sur les Grands Tours (Giro, Tour de France, Vuelta), de huit à sept sur les autres épreuves organisées par ASO (Tour du Qatar, Tour d’Oman, Paris-Nice, Paris-Roubaix, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, Tour du Yorkshire, World Ports Classic, Critérium du Dauphiné, Arctic Race of Norway, Paris-Tours), RCS (Tour de Dubaï, Tour d’Abu Dhabi, Strade Bianche, Tirreno-Adriatico, Milan-San Remo, Milan-Turin, Tour du Piémont, Tour de Lombardie) et Flanders Classics (Circuit Het Nieuwsblad, A Travers la Flandre, Gand-Wevelgem, Tour des Flandres, GP de l’Escaut, Flèche Brabançonne). Le nombre des équipes engagées restera bien évidemment inchangé : vingt-deux sur les Grands Tours, vingt-cinq au maximum sur les autres épreuves.
Cette décision répond à un double objectif, souligne l’AIOCC : « le premier vise à améliorer les conditions de sécurité des coureurs au sein d’un peloton moins imposant sur des routes de plus en plus équipées de mobilier urbain. Le second, conséquence heureuse du premier, est de rendre plus compliqué le verrouillage de la course et de donner davantage de souffle sportif aux épreuves pour la plus grande joie des fans de cyclisme. »